La Francophonie invitée d’honneur du Mondial du Bâtiment


Avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), à travers l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), le Mondial du Bâtiment et ses 3 salons INTERCLIMA+ELECHB, IDEOBAIN et BATIMAT accorderont une place d’honneur aux pays francophones pendant toute la durée de l’évènement, du 6 au 10 novembre 2017, à Paris. Objectif : favoriser les rencontres d’affaires entre les exposants et tous les porteurs de projets de 84 États et gouvernements.


Le soutien de l’IFDD au Mondial du Bâtiment s’exprimera au travers de 2 actions d’envergure :


·       Le Pavillon de la Francophonie / IFDD

D’une surface de 100 m2 au cœur du Hall 6, le pavillon prévoit d’accueillir les représentants de régions à fort potentiel de croissance dont l’Afrique subsaharienne (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo, Sénégal …), l’Afrique du Nord (Maroc, Tunisie) ou encore des représentants de la Belgique, du Canada, de la France, du Luxembourg et de la Suisse.


·       Un vaste programme de conférences et de temps forts

Un cycle de conférences accueillera le mardi 7 novembre après-midi les délégations au grand Forum "Regard sur l’Architecture" du Hall 5A de 13h à 17h autour du thème "Les grands enjeux de la construction durable au sein des pays du réseau de la Francophonie". Les thématiques de ces conférences seront également développées toute la semaine sur l’espace Ateliers du Pavillon de la Francophonie / IFDD :

  • La problématique du logement social : "Construire vite, construire bien, construire adapté et construire durable" ;
  • Les enjeux pour les villes vertes africaines : "L’urbanisation galopante laisse-t-elle la place à la ville verte ?" ;
  • Les enjeux de la sous-traitance locale dans le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) : coopération Nord-Sud, mise à niveau, formation et innovations ;
  • Le Code régional d’efficacité énergétique des bâtiments neufs, dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).


Pour Guillaume Loizeaud, Directeur du Mondial du Bâtiment : "Le soutien de l’IFDD nous permet d’offrir aux acteurs du bâtiment de formidables opportunités de rencontres avec les décideurs de 84 États et gouvernements membres de la Francophonie à fort potentiel de développement. Les délégations conduites par les ministères, les fédérations professionnelles et les grandes entreprises générales du bâtiment des pays concernés permettront de profiter d’un gisement important d’opportunités d’affaires."


"L’IFDD a, depuis de longues années, développé des contenus, des formations et des outils sur le thème de la construction durable, notamment sur l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, pour la diffusion desquels le Mondial du Bâtiment met en contact avec un auditoire de professionnels et décideurs de l’espace francophone, bénéficiaires de ces actions. Par ailleurs, notre participation à cet événement s’inscrit pleinement dans l’objectif stratégique de l’OIF de soutenir l’innovation et la créativité au service de l’économie, dans une perspective de développement durable", selon Jean-Pierre Ndoutoum, Directeur de l’IFDD.


Cette place d’honneur donnée à la Francophonie s’inscrit dans un contexte d’autant plus porteur qu’elle se positionne dans la perspective de la 23ème Conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques (CdP23 / COP 23) à Bonn, en Allemagne.


Focus

Afrique subsaharienne : perspectives de croissance durable et grands projets à venir


En  2016,  les villes  représentent  54%  de  la population mondiale,  80%  du  PIB, plus  de  60 %  de la

consommation d’énergie mondiale, 70% des émissions de gaz à effet de serre et 70% des déchets. Parmi les zones francophones à fort potentiel de développement, l’Afrique subsaharienne présente une prévision de croissance économique durable et résiliente de + 10% au cours des prochaines décennies.

D’ici à 2050, elle réunira plus de 2 milliards d’habitants, dont 900 millions en milieu urbain constitués d’une classe moyenne de plus en plus éduquée, informée et aisée, à la recherche de nouvelles infrastructures (habitat, transports…) pour répondre à ses besoins.


La maîtrise de l'énergie est notamment un enjeu important pour les collectivités territoriales africaines, ainsi que les entités publiques et privées installées sur leur territoire. Des mesures d’efficacité énergétique permettent aujourd’hui de réaliser des économies annuelles de l'ordre de 10 à 30 % dans les immeubles du secteur tertiaire (banques, assurances, hôtels) et de l’administration publique, et de 10 à 20 % dans le secteur industriel. Elles permettent aussi un meilleur équilibre entre les ressources énergétiques nationales et locales et les besoins des utilisateurs, ce qui contribue à un meilleur développement social et environnemental marqué par l'accès pour tous à l’énergie et la limitation des émissions de gaz à effet de serre.


Parmi les exemples de projets d’envergure qui seront présentés lors des conférences sur le Mondial du Bâtiment :

  • Au Cameroun, le "Programme C2D capitales régionales" vise le développement des capitales régionales pour désengorger les deux principales villes du pays, à savoir Yaoundé et Douala. Ce projet concerne cinq villes (Bertoua, Garoua, Maroua, Bafoussam, Bamanda) comptant déjà plus de 300 000 habitants, pour lesquelles d’importants investissements sont prévus pour la construction d’infrastructures de base, d’espaces marchands, d’espaces publics ou encore de voirie urbaine pour faire face à l’arrivée croissante de ruraux.
  • Au Sénégal, le projet de Diamniadio, situé à 30 km de Dakar, est un mégapôle urbain de 525 hectares. Il permettra de désengorger la capitale avec, entre autres, la construction de 30 000 logements.
  • En Côte d’Ivoire, la ville de Grand-Bassam a lancé à la conférence sur le climat de Paris, en partenariat avec l’IFDD, le projet Bassam ville durable modèle, dans le cadre duquel elle a développé une feuille de route pour une durabilité urbaine.
  • Dans les huit pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), le programme efficacité énergétique de l’initiative régionale de l’énergie durable (IRED) développe sur la période 2014-2018, en partenariat avec l’IFDD, un code modèle régional de l’efficacité énergétique dans les bâtiments.